A traves de la historia de la familia Solé Sugranyes, el documental MIL nos acerca a la vida del Movimento Iberico de Liberación
Dimecres 11 octubre , 19h
Aula 1 Centre Cultura Contemporanea Barcelona.
CCCB c/ Montalegre, 5 – Barcelona
Documental «El Mil» de Martina Loher
52 min,Suissa,2006.
Web del documental : http://elmil.net
A traves de la historia de la familia Solé Sugranyes, el documental MIL nos acerca a la vida del Movimento Iberico de Liberación.
En un viaje que empieza en Ginebra, pasa por Catalunya, para regresar al final a Suiza, la red entre varios personajes y lugares se descubre.
En Barcelona encontramos a Xita, 85 años, madre de onze hijos de los cuales cinco se implicaron en las luchas del MIL….
Uno de ellos, Oriol, cae en una fuga en 1976, asesinado por la guardia civil.
A traves de las entrevistas con la familia, surgen huellas que llevan a Suiza…
Presentación :
Carles Sanz
(Centre de Documentació Historic Social-AEP)
despres de la proyección :
Debate Abierto
amb la participació de :
Martina Loher, realizadora del documental,
Txema Bofill i Ricard de Vargas
del Ateneu Enciclopedic Popular.
Organiza : Ateneu Enciclopedic Popular.
http://www.ateneuenciclopedicpopular.org
PRESENTATION DU MIL :
Le « Mouvement Ibérique de Libération » (MIL) a existé malgré lui : c’était un groupe affinitaire qui n’a jamais voulu constituer un autre groupuscule de la gauche, mais qui néanmoins fini par le faire, de 1971 à 1973, entre Barcelone et Toulouse. Il serait faux d’attribuer les membres du MIL à l’opposition antifranquiste, car leur vision allait toujours au-delà de la dictature fasciste : ils étaient principalement anticapitalistes. Le fascisme ne représentait pour eux que la face la plus horrible du système capitaliste. De plus, après le procès de Burgos en 1970, où Franco commuta six peines de mort, ils voyaient déjà la fin de la dictature comme un fait (presque) accompli.
Le MIL était un conglomérat de jeunes amis et frères qui, en partant du communisme, se sont toujours plus radicalisés, jusqu’au point où ils ne pouvaient plus s’intégrer à aucun des groupes politiques existants en Catalogne. Leur vision conseilliste du communisme faisait qu’ils voyaient le mouvement ouvrier autonome comme unique étincelle qui pourrait enflammer la révolution, sans aide de l’avant-garde d’un parti, d’un syndicat ou d’un groupe d’intellectuels quelconque. Ils voulaient donc non pas instruire les ouvriers, mais simplement les soutenir dans leur lutte. Ceci par le moyen de fonds expropriés dans des banques et par la construction d’une bibliothèque socialiste qui mettait à la disposition des ouvriers des textes socialistes méconnus et/ou interdits en Espagne.
Ceci d’un point de vue théorique. La pratique fut autre : le MIL s’est vite complètement autonomisé et a perdu son inscription dans le contexte ouvrier de Barcelone. Les expropriations servaient surtout à l’auto-financement de leur propre infrastructure clandestine et la bibliothèque n’a jamais été achevée, même si une quinzaine de textes ont été édités par les éditions « Mayo 37 » du MIL, nom faisant allusion à la situation révolutionnaire à Barcelone, pendant la guerre civile.
En 1973, le MIL s’auto-dissout, en réponse à sa professionnalisation : le groupe se rend compte que sa pratique s’est trop éloignée des idées. Paradoxalement, le MIL se fait connaître par la population seulement après sa dissolution, et ceci à travers des faits tragiques. Le MIL qui écrit sur un des tracts : NI HEROS, NI MARTYRES finit par en avoir deux : Salvador Puig Antich, garrotté le deux mars 1974 et Oriol Solé Sugranyes, abattu lors de sa fuite le six avril 1976. Franco était alors déjà mort
Par : Ateneo Enciclopedico Popular
Fuente: Ateneo Enciclopedico Popular