Bibeau.robert@videotron.ca       Éditeur  http://www.les7duquebec.com

28.09.2016

L’ARTICLE EST DISPONIBLE SUR LE WEBMAGAZINE  http://www.les7duquebec.com/7-au-front/trump-ou-clinton-ont-ils-le-choix/

 

Que se passe-t-il aux États-Unis d’Amérique ?

La petite bourgeoisie et les analystes politiques éclectiques sont sceptiques.  Les experts ne comprennent pas que : 1) les États-Unis sont le fer-de-lance de l’impérialisme occidental ; 2) et que pour ce motif, ce pays vit le premier la période de décadence économique, politique et idéologique qui balaiera bientôt les autres continents ; 3) le multimilliardaire Donald Trump représente la réponse la plus percutante que ce mode de production déchue peut offrir pour tenter de contrecarrer sa décadence. La millionnaire Hillary Clinton représente la vieille garde passéiste. La politicienne retorse, véreuse, menteuse, discréditée, épouse d’un ex-président dégénéré a fait son temps. Seuls, la petite bourgeoisie de gauche, les bureaucrates syndicaux, les ONG subventionnées et les assistés sociaux voteront pour l’ex-première dame cocue. Tous ceux-là, y compris Bernie Sanders, le New York Times et le Washington Post déchireront leur chemise sur la place publique et accréditeront ainsi le mythe du milliardaire «révolutionnaire» (sic). Les riches ont décidé d’offrir le poste à une nouvelle génération d’arnaqueur, et Trump est leur meneur. La pire jambette que pourrait commettre un média de gauche serait d’appuyer le candidat Républicain. Le multimilliardaire refuse le soutien de la go-gauche discréditée.

Bien entendu, ni Donald ni Hillary ne peuvent résoudre la crise économique systémique qui secoue l’Amérique et l’ensemble du mode de production capitaliste. Chacune des factions du grand capital américain l’a bien compris.  Il n’y a que la gauche réformiste – altermondialiste – éco-socialiste qui pense que des réformes sont envisageables, les riches savent que c’est invraisemblable.

 

Aux grands maux, les grands remèdes

 

Bien entendu, ni Donald ni Hillary ne peuvent résoudre la crise économique systémique qui secoue l’Amérique et l’ensemble du mode de production capitaliste. Chacune des factions du grand capital américain l’a bien compris.  Il n’y a que la gauche réformiste – altermondialiste – éco-socialiste qui pense que des réformes sont envisageables, les riches savent que c’est invraisemblable.

 

Aux grands maux, les grands remèdes

 

Que cherchent donc la clique de multimilliardaires qui soutiennent Donald Trump ? Oubliez les fanfaronnades à propos de murs frontaliers (déjà construits) ; à propos des restrictions à l’immigration musulmane (les musulmans riches pourront entrer et les musulmans pauvres seront extradés comme il en a toujours été) ; oubliez la discrimination contre les LGBTWS (la bourgeoisie promeut le mariage gai au moment où les hétérosexuels ne se marient plus). Le grand capital mondial fixe trois objectifs à son candidat outrancier :  premièrement, il souhaite placer les États-Unis dans une bonne position quand la situation économique aura dégénérée « Put America First » !  C’est la raison pour laquelle Donald Trump crie à qui veut l’entendre qu’il ouvrira les traités de libre-échange afin non pas de les répudier, mais de les renégocier à l’avantage du capital américain moins profitable que celui de ses voisins (1). Trump oublie simplement que l’Amérique n’est déjà plus la première puissance économique mondiale. Elle est devancée par L’Allemagne-Union européenne et par la Chine (2). Deuxièmement, Trump veut faire ce qu’Obama n’a pas osé faire, hausser les taux d’intérêt domestiques et renchérir le crédit et sa profitabilité. En haussant le loyer de l’argent le Président Trump va remplir les poches de l’oligarchie financière milliardaire, mais ce faisant des millions de familles américaines seront mises en faillite, jetées à la rue, pire qu’en 2008. La pauvreté endémique s’épandra sur toute l’Amérique créant des turbulences sociales, des soulèvements et possiblement la guerre civile. Ce qui nous amène au troisième objectif de la présidence du multimilliardaire, soit de réprimer, d’écraser dans le sang ces soulèvements de la populace, des pauvres noirs, latinos ou blancs, et des prolétaires multiethniques de la grande Amérique (3).

 

Le candida

Trump, saura-t-il réaliser les plans de l’establishment ? Le risque de guerre civile est-il trop élevé ? La dame Clinton saurait-elle le faire plus subtilement, de manière plus nuancée ?  L’armée, la garde civile, la police accepteront-elles de tirer sur la foule révoltée ? La population américaine surarmée saurait-elle tenir la milice et les services de police en échec ? Les premiers tests réalisés dans le cadre de la répression des noirs et des latinos qui sont assassinés dans les rues démontrent que la situation est très volatile et que rien n’est moins certain qu’une victoire des forces de l’ordre dans l’éventualité d’un soulèvement de masse dans les grands centres urbains. Voilà, les questions qui hantent l’oligarchie financière américaine qui en dernière analyse décidera le 8 novembre qui sera le 45e Président des États-Unis.           

 

Pourquoi une mascarade électorale ?

 

Puisque les dés sont pipés et que l’un ou l’autre candidat mènera l’Amérique au bord du précipice, par une voie ou par une autre, à quoi sert cette mascarade électorale sous la démocratie des riches ? Une campagne électorale bourgeoise a trois fonctions, toujours les mêmes, la première fonction est de mettre les candidats à l’épreuve de la confrontation… Lequel parviendra à créer la mystification la plus crédible autour de sa personnalité controversée ? La seconde fonction est de créer du consentement, de préparer l’opinion publique parmi la petite bourgeoisie – le prolétariat – le lumpenprolétariat et les assistés sociaux – aux sacrifices qui seront imposés par le prochain chef de l’État des riches. La troisième fonction est de compromettre tous ces gens à qui on dira un jour de révolte – « C’est vous qui l’avez voulu! » – « C’est vous qui l’avez élu! » – même à ceux qui protesteront « Je n’ai pas voté pour ça ! »… Mais oui vous avez voté pour ça… à quoi d’autre vous attendiez-vous ?   

 

Finalement, Trump ou Clinton ou un autre c’est la même tromperie, excepté que Donald croit fermement qu’il saura briser la classe prolétarienne américaine alors qu’Hillary sait qu’elle n’y parviendra pas… Veut-elle vraiment de l’emploi ? La classe prolétarienne ne doit se commettre pour aucune de ces girouettes, surtout pas pour celles de la go-gauche collaboratrice de service chargée d’accréditer cette mascarade alambiquée (4).    

 

 

Notes

 

(1)   http://www.les7duquebec.com/7-au-front/les-vrais-patrons-sont-derriere-les-rideaux-quatre-traites-inegaux/

(2)   http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/le-krach-est-en-marche/

(3)   http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/la-misere-gagne-aux-etats-unis/

(4)   http://plus.lapresse.ca/screens/71edb5db-ffdf-4250-b841-614284defb9a%7C_0.html

 

  • ————–
  • @ Bibeau

    On pourrait aussi poser la meme question autrement : fuite en avant vers la guerre mondiale (clinton) ou effondrement du système (trump) ? … et quoi a la place vu que le proletariat n a pour le moment ni les outils idéologiques ni les organisations prêtes pour s organiser en avant garde vu l’état des gogoches p’ti bourges et des groupuscules ML..

    L ere des seigneurs de la guerre et des royaumes combattants ?

    mail transféré

  • Bruno D.

  • 29 septembre 2016 à 10 h 04 min

    @ Bibeau

    Une réaction de la correspondante à Paris de Counterpunch à ton texte. Elle vient de publier en France le livre « Clinton : La reine du chaos » .

    > Message du 29/09/16 10:23
    > De : « Diana Johnstone »
    > A : « Bruno DRWESKI »
    > Objet : Re: TRUMP OU CLINTON ?

    « Donald croit fermement qu’il saura briser la classe prolétarienne américaine alors qu’Hillary sait qu’elle n’y parviendra pas »

    >
    Madame Johnstone écrit:

    Il ne pensent même pas dans ces termes. Pour eux la classe prolétarienne est déjà brisée et ne compte guère.
    Et la clique multimilliardaires de soutient pas Trump. Cette analyse est à côté de la plaque.

    29 septembre 2016 à 10 h 06 min

    Permalink

    @ Bibeau

    bonjour et merci pour votre analyse.
    la grande absente de ce texte est la solution qu’utilise toujours une puissance qui s’effondre et qui, à l’intérieur, n’a plus que la guerre civile qui est forcément à éviter: la guerre vers l’extérieur.
    vous n’en parlez pas, très curieusement, alors que c’est une évidence – les USA s’en servent depuis toujours (après avoir éliminé les Indiens, leur ennemi extérieur sur place), et ils ne peuvent que suivre cette voie à outrance.
    Le grand tabou des USiens étant leur way of life, il me paraît évident qu’ils préfèreront toujours – mais qui ne le ferait pas si cela lui était possible? – porter la guerre ailleurs que de l’avoir chez eux.

    Pourquoi n’en parlez-vous pas? Est-ce simplement un tabou parce que la mort, une mort épouvantable, est sur nous tous?
    Voulez-vous vous aussi rassurer, rassembler autour de vous comme un « bon » père qui a « la » connaissance et n’y inclut pas, par calcul ou par devoir, ce qui fait peur, pour éviter la panique?
    Merci pour toute réponse ou tout prochain texte à ce propos.
    bien cordialement
    eina

    robert

  • 29 septembre 2016 à 10 h 09 min

    @ Eina

    BONJOUR EINA

    ET JE VOUS RÉPONDRAI QUE VOUS AVEZ RAISON – JE NE SOUHAITAIS PAS COMPLIQUER LE TEXTE EN INTRODUISANT LA VARIABLE EXTÉRIEURE SINON POUR MENTIONNER QUE LES USA NE SONT PLUS LA PREMIÈRE PUISSANCE INDUSTRIELLE DU MONDE

    J’AURAIS PU DIGRESSER ET SOULIGNER QUE TRUMP PROPOSE DE TENTER DE SÉPARER LA RUSSIE DE LA CHINE EN LA CAJOLANT ET QUE LUI ADOPTE CE QUI SERA LA POLITIQUE AMÉRICAINE À VENIR QUI COMPREND PARFAITEMENT QUE SON VÉRITABLE ENNEMI C’EST LA CHINE PAS LA PETITE RUSSIE

    CLINTON EN CELA AUSSI REPRÉSENTE LE PASSÉ ET POURSUIT L’AGRESSIVITÉ CONTRE LA RUSSIE, CAR ELLE NE VEUT PAS PENSER A L’AFFRONTEMENT AVEC LA CHINE ET ELLE CROIT QU’ELLE POURRA IMPRESSIONNER LA RUSSIE EN L’ENCERCLANT ET EN LA MENAÇANT CE QUI NE SERT QU’A IRRITER SES ALLIÉS

    CE QU’IL FAUT BIEN COMPRENDRE C’EST QUE LA GUERRE MONDIALE EST AUX PORTES DE L’EMPIRE QUE CE SOIT TRUMP OU CLINTON – CELA EST HORS DE LEUR CONTRÔLE – HORS DE LEUR CAPACITÉ POLITIQUE – TOUTES LES FORCES DU MODE DE PRODUCTION CAPITALISTE POUSSE – OBLIGE – À EN ARRIVER LA

    J’AI DÉJÀ ÉCRIT LÀ-DESSUS J’AI MÊME ÉCRIT CECI : “OU BIEN LA RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE MONDIALE CONJURERA LA GUERRE MONDIALE OU BIEN LA GUERRE ENTRAINERA LA RÉVOLUTION MONDIALE. IL M’EST AVIS – À LA LUMIÈRE DE L’EXPÉRIENCE DES DEUX GUERRES MONDIALES PASSÉES – QUE LA GUERRE ENTRAINERA LA RÉVOLUTION QUI NE SAURA PAS CONJURER LA GUERRE.”

    MERCI DE PARTAGER VOS INTERROGATIONS AVEC NOS LECTEURS

    http://www.les7duquebec.com/7-au-front/trump-ou-clinton-ont-ils-le-choix/

    robert

  • 29 septembre 2016 à 10 h 28 min

    @ Bruno D.

    Voici ma réponse à toi et à la représentante de CounterPunch à Paris

    Je reconnais bien là (par vos commentaires) la petite bourgeoisie parasitaire, désoeuvrée et en cours de paupérisation accélérée… qui n’a que mépris pour le prolétariat et se retrouve pourtant méprisée par ses maitres du grand capital qui se désintéresse de son sort.

    1) Le grand capital vous méprise tellement que l’un de ses représentants descend lui-même dans l’arène car les Clinton, Obama, Counter Punch, comme tu le soulignes, les go-gauches bourgeois – tous ce fatras ne sait pas faire la job ou n’ose pas la faire. Alors comme Hitler fut chargé de la faire Donald se propose pour le grand ménage (voila ce que dit mon article).

    2) Ta correspondante bobo de CounterPunch à Paris peut bien penser que la classe prolétarienne est déjà brisée – TRUMP n’en est pas aussi assuré que cela – et la résistance qu’oppose la population à chaque assassinat de ses fils dans les rues d’Amérique et aux propositions de la désarmer – et même le peu d’enthousiasme qu’elle démontre pour de nouvelles guerres d’agression extérieures (tellement que l’Amérique est obligée de faire faire ses jobs par DAESH et Al Nostra et Al Qaida) lui laisse penser qu’en cas de nouvelles crise, pire qu’en 2008, ca pourrait barder aux USA. Dis-lui à la bobo de retourner dans son pays prendre le poulx du prolétariat.

    3) Tu diras a la représentante qu’elle ne connait rien de la politique bourgeoise. la classe capitaliste monopoliste -la clique des multimilliardaires – est divisée en deux en ce moment – une section dénonce TRUMP comme le fait Counterpunch et la go-gauche bourgeoise mais une partie plus silencieuse (pour ne pas nuire aux chances de succès de leur poulain qui doit absolument passer pour un outsider sinon la population le délaissera) – l’appui en secret et solidement sinon comment expliquer que ce gars a battu l’establishment du parti Républicain – Un homme politique ne se fait pas seul (contrairement à ce que pense les léninistes et les staliniens et les maoïstes). Un homme politique est le produit de sa classe sociale et il doit avoir toute une fraction de la classe dominante derrière lui sinon il lui arrive ce qui est survenu à Sanders, aux verts, aux communistes…

    4) Tu as totalement raison de souligner que le prolétariat ne dispose pas pour le moment des outils idéologiques ni politiques pour devenir la classe dominante en Amérique ou ailleurs…. s’il les avait il serait la classe dominante = dictature du prolétariat – mais ne te réjouit pas trop vite Bruno, ça viendra dans le cours même du soulèvement insurrectionnel et Counterpunch ou toi n’aurez rien fait pour cela…. ne pas nuire au mouvement serait déjà une belle contribution de votre part.

    Robert Bibeau Éditeur http://www.les7duquebec.com

    30 septembre 2016 à 2 h 00 min

  • Salut Robert,

    ton titre me rappelle Marine et Nicolas !
    Voir http://gorgerouge.unblog.fr/2016/09/26/marine-et-nicolas-26-septembre-2016/

    Robin

    JBL1960

  • 30 septembre 2016 à 5 h 04 min

    @R.Bibeau = En intégrant votre analyse dans ce billet de blog à tiroirs que voici = https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/09/29/quest-ce-quil-faut-de-plus/

    Et le préambule qu’en a fait Résistance7. Et ce à la suite de l’analyse d’entrefilets « Le Système en mode panique » qui introduit parfaitement vos propres interrogations. Alors c’est vrai, et de nombreux liens d’anciens billets en attestent, pour moi les Zunies est un état faussaire qui s’est bâti sur un géno-éthnocide prolongé jusqu’à ce jour avec l’assassinat des gardiennes de la Terre, que le Justin Trudeau essaie de repousser tant qu’il peut au Canada qui est lui aussi un état failli. L’Empire s’est construit sur le présupposé suivant « Tuez l’indien pour sauver l’homme » Blanc et de préférence chrétien… C’est pourquoi, je pense qu’il convient d’appeler à l’union des peuples et pas uniquement des masses prolétariennes, car ce Système charrie énormément d’invisibles, dont je fais partie et qu’il ne faut pas exclure car, à mon sens, nous aurons besoins de tout le monde pour faire tomber l’Empire et sans exception. Il faut aider les endormis à s’éveiller, et ce n’est pas le plus facile ; JBL1960

    bruno

  • 30 septembre 2016 à 6 h 49 min

    @ Bibeau

    Mais Diana Johnstone dénonce la Clinton comme le plus grand danger de guerre et voit dans Trump un outsider qui pourrait empêcher la guerre mondiale et de ce fait aider indirectement la fin du système sans passer par la guerre mondiale nucléaire et suicidaire.

    Bruno D.

    robert

    • 30 septembre 2016 à 7 h 06 min

      @ Bruno D.

      Voilà justement – dans ton commentaire et la position de la représentante de CounterPunch à Paris – la démonstration de la collaboration de la pseudo-gauche – la réelle gauche bourgeoise – chargée d’accréditer par la gauche la mascarade électorale bourgeoise.

      C’est votre contribution particulière en faveur du capital que de laisser croire aux prolétaires (que vous méprisez profondément comme le prouve votre commentaire précédent) que les mascarades électorales ont pour but « démocratique » d’influer sur l’économie politique capitaliste – dans ce cas-ci aux Etats-Unis d’Amérique.

      Il n’en est rien – l’unique différence entre Clinton et Trump est que Trump et sa clique croit le moment venu de faire une offre au capital Russe afin de le détacher de son alliance avec la Chine – alors que la Clinton pense avec sa clique qu’il faut maintenir encore la pression maximale sur le capital Russe avant de lui faire cette offre de mésalliance.

      Dans les deux cas de figure la Russie refusera car le capital Russe sait que les USA sont sur leur déclin et que la Chine est la superpuissance de demain.

      Dans les deux cas de figure la Russie n’est qu’une étape de l’affrontement en préparation – INÉVITABLE SOUS LE MODE DE PRODUCTION CAPITALISTE – entre le roi déchu = USA = et l’aspirant au titre = la CHINE

      La seule alternative pour le prolétariat = culbuter le mode de production capitaliste aux USA, en Chine, en Europe et au Canada

      Je sais qu’ils ne le feront pas avant d’avoir été plongé dans le pire cataclysme guerrier que le monde n’aura jamais connu et dans la pire misère imaginable … C’est pour ce jour de grande révolte.et d’appocalisme qu’il faut aujourd’hui bien analyser la situation pour de petites choses comme une mascarade électorale américaine …. une de plus.