En coordinación con el Comité de apoyo de las víctimas del incendio-
crimen de ROSAMOR ocurrido el sábado 26 de abril de 2008, decenas de
supervivientes milagrosos y las familias de los calcinados y de los
“desaparecidos”, se han desplazado para manifestar su cólera en plena
Casablanca con motivo del 1 de mayo.
Las familias reclaman VERDAD Y JUSTICIA. Hablan de más de un centenar de
“desaparecidos” (sin noticias)
A iniciativa de la AMDH, sección de Casablanca, se ha organizado una
reunión a la cual asistieron militantes de derechos humanos, militantes
políticos de la izquierda radical, supervivientes milagrosos «del
incendio – crimen de ROSAMOR», amigos de las víctimas (el lunes 28 de
abril el número de difuntos alcanzó 64 : ver ASSABAH del 29 de abril) así
como simples ciudadanos y periodistas
Emocionantes, muy emotivos, los testimonios de los supervivientes eran
difíciles de escuchar, se nos encogía el corazón, nos ahogaba y llenaba
de rabia.
Tras investigación, lectura de periódicos, escucha de los relatos de los
testigos directos, podemos establecer públicamente las siguientes
verdades :
supone que los resultados «de la investigación» pedida por el rey estén
sesgados de antemano), el «incendio» comenzó alrededor de las 10h. de la
mañana (véase el testimonio de la superviviente Aïcha Bakhadir en el
diario «AL AHDATH AL MAGHRIBIA del martes 29 de abril de 2008, y el
testimonio del superviviente Madih Elhoussaïne en la reunión del lunes 28
de abril ), y los bomberos llegaron al lugar pasado el mediodía. El
gobernador de Casablanca afirmó que el fuego se declaró a las 11h y que
los bomberos estaban en el lugar 20 m.. después ??!!)
dueño y a sus acólitos sacar baúles, dar órdenes para evacuar los
productos, las materias primas, sin preocuparse de la suerte de la fuerza
de trabajo.
ciudadela inexpugnable con pórticos cerrados, las ventanas con barrotes y
rejas, sin salidas hacia la terraza, extintores inservibles… Es una
verdadera prisión para condenados a pesadas penas de trabajos forzados
Todas las medidas de seguridad solo tenían un único objetivo : proteger
«los bienes» de ELhaj, contra los productores ingratos !!.
las condiciones de higiene en las fábricas fallaron en su misión (los
Ministerios de Interior, trabajo, salud, justicia…).
siglos : » las ambulancias carecen de todo medio de reanimación serio.
Dentro, es como un R4. Supervivientes como Fatiha Dahmani perecieron en
las ambulancias «.» Son declaraciones de los supervivientes.
los testimonios hablan de más de 450. Esto quiere decir que ELhaj hacía
trabajar a decenas de personas, si no a centenares sin declaración ninguna
(ni a la seguridad social, ni seguros, ni mutualidades… ). Según
testimonios allí trabajaban menores
dh por semana (menos de 25 euros por semana) y trabajaban duramente más de
8 horas al día. Hassania Idrissi (4 años de antigüedad), iba al acabar su
jornada de trabajo al domicilio de Elhaj para hacer la limpieza de la
casa. Su salario semanal es de 300 dh (menos de 30 euros por los dos
trabajos).
minimizar mejor los riesgos de «robo», Elhaj como tantas otras
sanguijuelas de los asalariados, había adquirido alrededor de 400 metros
cuadrados para construir allí un edificio con un entresuelo + 3 plantas
(más de 2600 metros cuadrados de superficie cubierta) instalando los
almacenes de almacenamiento en la parte baja ( aumentando así los riesgos
de catástrofe) y encerrando a los obreros y a las obreras en los pisos
superiores, prohibiendo toda comunicación vertical, lo que ha contribuido
enormemente a la masacre.
EL COLMO DE TODO ESTO ES QUE LAS AUTORIDADES, MEDIANTE LA POLICÍA, ESTÁN
PRESIONANDO A LOS SUPERVIVIENTES PARA QUE FIRMEN UN PAPEL QUE HACE
ELOGIO DE ELHAJ. SE DISTRIBUYEN ALGUNAS CONVOCATORIAS PARA DECLARAR A
ELHAJ COMO UN BENEFACTOR. EL ACCIDENTE NO SERÍA MÁS QUE UNA FATALIDAD
DIVINA. ESTABA ESCRITO ALLÍ EN LO ALTO. NADA SE PUEDE HACER. HAY QUE
RESIGNARSE… DE AQUÍ A ALGUNOS MESES, ELHAJ RECIBIRÁ INDEMNIZACIONES DE SUS
SEGUROS, TENDRÁ FACILIDADES DE INVERSIÓN, SE INSTALARÁ EN OTRA PUNTA DEL
PAÍS, Y SE REINICIARÁ SU SUCIO TRABAJO. SÓLO LAS VÍCTIMAS Y SU ENTORNO
SERÁN LOS PERDEDORES
Ante este drama, sobre la base de estos datos, y a raíz del llamamiento de
la AMDH, sección de Casablanca, se celebró el 28 de abril (en la sede
central del PSU) la reunión constitutiva del Comité de solidaridad con las
víctimas de la catástrofe de ROSAMOR. Un Secretariado de seguimiento
compuesto de 10 voluntarios se constituyó. Deseamos que los militantes
impongan en las manifestaciones del 1º de mayo dos tipos de consignas :
consignas relativas a la catástrofe de ROSAMOR y por lo tanto a las
condiciones lamentables que vive la clase obrera, y consignas relativas a
la carestía de la vida de la cual el Estado y las clases dominantes son
los únicos responsables.
Informa : CGT
En coordination avec le comité de soutien des victimes de l’incendie-crime
de ROSAMOR survenu le samedi 26 avril 2008, des dizaines de rescapés
miraculeux et des familles des calcinés et des » sans nouvelles»,
s’étaient déplacés pour manifester leur colère en plein Casablanca à
l’occasion du 1er mai.
Les familles réclament VÉRITÉ ET JUSTICE. Elles parlent de plus d’une
centaine de «sans nouvelles».
Sur l’initiative de l’AMDH, section de Casablanca, il a été organisé une
réunion à laquelle ont assisté des militants des droits humains, des
militants politiques de la gauche radicale, des rescapés miraculeux de
«l’incendie -crime de ROSAMOR», des proches des victimes (le lundi 28
avril le nombre de décédés a atteint 64 : voir ASSABAH du 29 avril) ainsi
que des citoyens «simples» et journalistes dont le correspondant de
l’AFP.
Poignants, très émouvants, les témoignages des rescapés étaient
difficiles à écouter. ça vous prend au coeur, ça vous étouffe, ça vous
enrage.
Après enquête, lecture des journaux, écoute des récits des témoins
directs, nous pouvons étaler publiquement les vérités suivantes :
les résultats de «l’enquête» ordonnée par le roi sont biaisés d’avance),
l’ «incendie» a commencé aux environs de 10heures du matin ( voir le
témoignage de la rescapée Aïcha Bakhadir dans le quotidien «AL AHDATH AL
MAGHRIBIA du mardi 29 avril 2008, et du témoignage du rescapé Madih
Elhoussaïne devant l’assistance de la réunion du lundi 28 avril à 20
heures), et que les pompiers ne sont arrivés sur les lieux que midi passé.
Le wali de Casablanca a prétendu que le feu s’est déclaré à 11h et que les
pompiers étaient sur les lieux 20 mm après ??!!)
vu le patron et ses acolytes sortir le coffre, donnaient les ordres pour
évacuer les produits, les matières premières, sans soucier du sort de la
force de travail.
citadelle inexpugnable avec portails fermés, les fenêtres en barreaux et
grillage, sans issues vers la terrasse, extincteurs de feu hors d’usage…
C’est une véritable prison pour les condamnés à de lourdes peines aux
travaux forcés.Toutes les mesures de sécurité n’avaient qu’un seul but :
protéger «le bien» d’ELhaj, contre les producteurs ingrats !!
conditions d’hygiène dans les usines ont failli à leur mission (les
ministères de l’intérieur, de travail,de la santé, de la justice…).
siècles :» les ambulances sont démunies de tout moyen de réanimation
sérieux. A l’intérieur, c’est comme des R4. Des survivant-es telle Fatiha
Dahmani ont succombé dans les ambulances». Ce sont les dires des rescapés.
ROSAMOR, les témoignages parlent de plus de 450. Cela veut dire qu’ELhaj
faisait travailler des dizaines de personnes, sinon des centaines sans
déclaration aucune (ni à la CNSS, ni aux assruances, mutuelles… ). Selon
les témoignages des mineurs y travaillaient.
dh par semaine (moins de 25 euros par semaine) et triment plus de 8 heures
par jour.Hassania Idrissi (4 ans d’ancienneté) , se rend à la fin de la
journée de travail, au domicile d’Elhaj pour faire le ménage. Son salaire
hebdomadaire est de 300 dh (moins de 30 euros pour les deux besognes).
pour mieux minimiser les risques de «vol», Elhaj comme tant d’autres
suceurs de sang des salariés, avait acquis à peu près 400 mètres carrés
pour y construire un immeuble RC + 3 ( plus de 2600 mètres carrés de
superficie couverte) en installant les magasins de stockage en bas
(augmentant ainsi les risques de catastrophe) et enfermant les ouvriers et
les ouvrières dans les étages supérieurs interdisant toute communication
verticale, ce qui a contribué énormément au massacre.
LE COMBLE DANS TOUT CELA C’EST QUE LES AUTORITÉS, VIA LA POLICE, FONT LA
PRESSION SUR LES RESCAPÉS POUR QU’ILS SIGNENT UN PAPIER FAISANT L’ÉLOGE
D’ELHAJ. DES CONVOCATIONS SONT DISTRIBUÉES POUR FAIRE LA DÉPOSITION
LAQUELLE DÉPOSITION PRÉSENTE ELHAJ COMME UN SAINT. L’ACCIDENT NE SERAIT
QU’UNE FATALITÉ DIVINE. C’EST ÉCRIT LÀ-HAUT. ON N’Y PEUT RIEN. IL FAUT SE
RÉSIGNER.
D’ICI QUELQUES MOIS ELHAJ RECEVRA DES INDEMNITÉS DE SES ASSURANCES, AURA
DES FACILITE D’INVESTISSEMENT, S’INSTALLERA DANS AUTRE COIN DU PAYS, ET
RECOMMENCERA SON SALE BOULOT. SEULES LES VICTIMES ET LEURS PROCHES SONT
LES PERDANTS
Face à ce drame, sur la base de ces données, et suite à l’appel de
l’AMDH, section de Casablanca, s’est tenue le 28 avril (au siège central
du PSU) la réunion constitutive du comité de solidarité avec les victimes
de la catastrophe de ROSAMOR. Un secrétariat de suivi composé de 10
volontaires s’est constituée.
Nous souhaitons que les militants imposent dans les défilés du premiers
deux types de slogans : slogans relatifs à la catastrophe de ROSAMOR et
par conséquence aux conditions lamentables que vit la classe ouvrière, et
les slogans relatifs à la cherté de la vie dont l’Etat et les classes
dominantes sont les seuls responsables.
NB : nouveau drame dans un atelier à Hay Tacharouk (casablanca) , on y
compte pour le moment 3 décédés. Le comble, c’est que le patron ignore le
nom de l’une des 3 victimes «on le connaît simplement sous le prénom de
Kamal (mineur)» déclare le patron (voir le quotidien ASSABAH du mardi 29
avril). Une entreprise qui «embauche» des inconnus (mineurs) sans papier,
donc pas de fiche de paie, pas de déclaration à la CNSS…c’est le
travail dans l’illégalité ! C’est la loi de la jungle. Ce patron n’est pas
le seul à se comporter ainsi. C’est la règle générale. L’Etat le sait.
Ali Fkir
Fuente: CGT Maghreb. Fotos : PresseMaroc.