Situado en el barrio pobre y obrero de Vila Isabel, junto a las fabelas, este Centro Social presentó oficialmente sus actividades el 18 de setiembre de 2004.

Situado en el barrio pobre y obrero de Vila Isabel, junto a las fabelas, este Centro Social presentó oficialmente sus actividades el 18 de setiembre de 2004.

Aunque sus mantenedores estén asociados a la Federación Anarquista de Rio de janeiro, el centro se declara autónomo.
En él se ha iniciado una cooperativa de fabricación de madalenas, autogestionada, no jerarquizada y con redistribución de beneficios en bienes para los moradores ; con esta actividad se ha generado también otra actividades como las recargas de bombonas de gas y otras iniciativa en desarrollo como bilbioteca, talleres de medicina natural, de reciclaje (el aluminio de los briks de leche sirve para proteger los tejados,…).
Todo siempre en parametros de asamblea, autogestión y redistribución.


Situé dans le quartier pauvre et ouvrier de Vila Isabel, près de favelas, ce centre a présenté officiellement ses activités le samedi 18 septembre 2004 devant 42 personnes en partie du quartier, en partie de Rio. Prenant la suite d’une association d’entraide créée em 1881, le Centro de Cultura Social (CCS) est autonome, même si des membres sont à la FARJ – Federação Anarquista de Rio de Janeiro -. La première activité (qui existe depuis 3 ans et depuis 3 mois sous la forme actuelle) présentée est celle de la fabrication de madeleines, avec la création de cinq emplois pour des adolescents de la favela proche. Une jeune fille du groupe a expliqué l’organisation : 3 jours de travail par semaine, décision dans le groupe pour le budget, les achats, le travail et les horaires, en soulignant quelques difficultés (la personne qui ne travaille pas autant que les autres, etc.). La vente revient à un autre circuit et deux référents sont disponibles. Tous les quinze jours, les bénéfices des ventes sont répartis et les problèmes éventuels sont évoqués. Le CCS a généré un autre emploi avec la vente de recharges de bombonnes de gaz.
Le responsable bénévole de l’atelier de recyclage de déchet a insisté sur l’importance de cette prise de conscience. Il a montré des balais fait en découpant des lanières de bouteille plastic autour d’um manche en bois. Il y a aussi des pieds de table em boutielle plastic, des bouteilles remplies de débrits qui formemt des objets esthétiques, des soucoupes (avec la base des bouteilles), des voitures-jouets avec un assemblage d’une bouteille et des partis découpées simulant des roues, le tout roulant effectivement. Lors d’une réunion de répartition de l’argent de la vente des madeleines, ce responsable avait expliqué aux adolescents comment ils devaient entamer et conserver les emballages carton des bouteilles de lait, qui une fois secs peuvent servir d’isolant pour les toits des bidon-villes.
Les responsables de l’atelier des plantes médicinales n’étaient pas là, mais ils ont un projet pour montrer quelles usages en faire aux habitants du quartier et quelles plantes faire pousser dans les bidon-villes.
Le groupe de soutien scolaire qui fonctionne plusieurs fois par semaine a expliqué son action.
Il a été annoncé qu’une bibliothèque qui a également un riche fonds de livres sur l’anarchisme est situé dans le CCS. De même, il y a des cours de yoga et de mosaique.
. Prochainement des consultations avec un avocat spécialisés dans les problèmes du travail sera possible.
Des camarades occupant un terrain avec trente familles ont présenté leur action et salué le CCS.
Un camarade chilien de l’Instituto de Estudios Anarquistas a salué ce travail, ainsi qu’un membre de la CNT qui, tout en soulignant le rôle de l’espéranto parce que le chargé d’un cours allait se présenter, a insisté sur trois points positifs : le fait de travailler sans hiérarchie et sans chef, le fait que c’est possible sans être exploité éconoiquement et sexuellement et, enfin, que cela ait lieu en dehors dún contexte religieux, avec des athées.
Le camarade espérantiste a évoqué brièvement son parcours syndical et le rôle de l’espéranto dans la conscience social et la formation des jeunes.
Évidemment la fin des interventions et des questions a permis de consommer plusieurs sortes de madeleines avec des jus de fruits naturels.
On ne peut que souhaiter un développement au CCS, qui envisage de créer aussi un point d’information sur la séxualité et les moyens anti-contraceptifs (élément entièrement absent de la scolarité au Brésil).
Frank, CNT 91


Par : rr.ii.