Sigue la escalada represiva como única respuesta a la extensión de la huelga de enseñantes en Argelia. Hoy han recibido cartas de despido la presidente y algunos miembros del Consejo Nacional de Enseñanza del SNAPAP, que fueron detenidas ayer. La Huelga alcanza al 90% del colectivo de enseñantes.

Sigue la escalada represiva como única respuesta a la extensión de la huelga de enseñantes en Argelia. Hoy han recibido cartas de despido la presidente y algunos miembros del Consejo Nacional de Enseñanza del SNAPAP, que fueron detenidas ayer. La Huelga alcanza al 90% del colectivo de enseñantes.

La Intersindical Autónoma de la Función Pública y en especial los sindicatos autónomos convocantes de la huelga del sector de la enseñanza (CLA, CNAPEST, SATEF y SNAPAP, del que forma parte la Coordinadora Nacional de Enseñantes interinos (CNEC) ha condenado la violenta intervención policial, primero contra la concentración de l@s profesor@s interin@s, donde también fue agredido, detenido y borradas sus fotos un periodista fotógrafo del periódico El Ahdath, y más tarde contra la concentración del Consejo Nacional de Enseñanza del SNAPAP. Los concentrados fueron rodeados por tres policías por cada mujer y cuatro por cada hombre, siendo conducid@s a la fuerza hasta los furgones policiales. Los hombres fueron conducidos a comisaría, mientras los gritos de las mujeres obligaron a la policía a conducirles a la Casa de los Sindicatos autónomos, donde han pasado la noche.

La IAFP también ha manifestado su alegría por la extensión de la huelga que, ya en el tercer día, ha sobrepasado un seguimiento del 90 % por parte del profesorado. El rechazo del diálogo por parte del Ministerio de Educación, y la indiferencia del gobierno, las amenazas sobre los sueldos de l@s huelguistas y la declaración de la ilegalidad de la huelga por la «justicia» no van a detener el proceso de lucha, sino al contrario, están creando condiciones para una movilización general sin precedentes en el sector de la educación, según indica la IAFP. Sobre la decisión de la justicia, indican que no han recibido ninguna comunicación oficial de dicha decisión por lo que prosiguen la huelga, conscientes de que el poder utilizará todo tipo de recursos para hacerlas abandonar la huelga, pero conscientes también de la necesidad de la misma para defender sus principales reivindicaciones :

  •  aumento salarial para conseguir un salario digno para los enseñantes

  •  apertura de negociaciones sobre el régimen de complementos y aplicación con efectos retroactivos de 1 de enero de 2008

  •  la integración de l@s enseñantes interin@s, algunos de los cuales llevan sin cobrar tres años.

  •  control democrático de las obras sociales.

    Un ejemplo más de la variedad de recursos represivos del régimen argelino, es el ataque sufrido por la web de la Casa de los sindicatos autónomos que desde hace dos semanas ha dejado de funcionar por un ataque informático

    También el sector de Sanidad del SNAPAP prepara acciones de lucha. una concentración para el 25 de noviembre frente al Ministerio de Sanidad y una convocatoria de huelga para el 1 de diciembre.

    Finalmente, reproducimos, en francés, los comunicados de apoyo enviados por la Secretaría de RRII de la CGT y por el comité sindical de la Vía Democrática Marruecos

    Mouatamid
    CGT-Andalucía


    En Francés :

    Solidarité de la CGT avec les camarades arrêtés lors de la grève des enseignants d’Algérie.

    Les camarades du SNAPAP d’Algérie nous signalent la forte répression qui les frappe venant de la police et de tout l’appareil gouvernemental. Cette répression est causée par la grève que mènent les enseignants pour exiger une amélioration dans l’éducation algérienne.

    L’école publique connaît une massification d’élèves et les enseignants doivent faire face à une situación chaotique avec des classes surchargées, des postes non pourvus, un manque important de personnel. Les syndicats revendiquent une école publique de qualité pour tous et pour toutes, et une hausse des salaires, l’intégration du professorat intérimaire, la couverture sociale des maladies professionnelles, la revalorisation des compléments spécifiques pour les professeurs du sud du pays et une série de mesures sociales et professionnelles qui touchent des secteurs concrets.

    Face à ces demandes justes et au droit légitime de les revendiquer par la mobilisation et la grève, le gouvernement algérien a répondu par la répression habituelle, l’arrestation de 50 camarades membres du Conseil national du SNAPAP-Éducation, qui ont passé la nuit en face du bâtiment de la police. De violentes charges de la police se sont aussi produites durant toute la journée.

    En plus de la répression policière, il faut ajouter celle de la Justice, étant donné qu’un juge a déclaré la grève illégale et que l’appareil gouvernemental cherche à fragmenter les syndicats autonomes en fomentant des divisions et des scissions de l’intérieur afin d’affaiblir leur capacité d’action.

    Devant cette situation, Nous, membres de la Confederación General del Trabajo -Confédération générale du travail- (CGT) d’Espagne, nous voulons montrer notre refus catégorique de ces pratiques violentes et antidémocratiques qui violent gravement le droit de grève et portent atteinte à la liberté syndicale.

    Nous désirons également manifester notre solidarité et notre soutien aux camarades du SNAPAP, qui sont l’objet de persécution, et à tous les professeurs en lutte pour la défense de leurs droits et pour un enseignement public de qualité. La CGT considère justes leurs revendications et nous les encourageons à poursuivre le combat.

    Un salut libertaire.

    Jose Pascual Rubio Cano

    Scr Relaiones Internacionales


    Solidarité de la comité syndicale de la voie démocratique Maroc avec les camarades arrêtés lors de la grève des enseignants d’Algérie.

    Face aux demandes justes et aux droits légitime , le gouvernement algérien a répondu par la répression habituelle,et l’arrestation de 50 camarades membres du Conseil national du SNAPAP-Éducation, qui ont passé la nuit en face du bâtiment de la police. De violentes charges de la police se sont aussi produites durant toute la journée.

    En plus de la répression policière, il faut ajouter celle de la Justice, étant donné qu’un juge a déclaré la grève illégale et que l’appareil gouvernemental cherche à fragmenter les syndicats autonomes en fomentant des divisions et des scissions de l’intérieur afin d’affaiblir leur capacité d’action.

    Devant cette situation, Nous comité syndicale de la voie démocratique au Maroc, nous voulons montrer notre refus catégorique de ces pratiques violentes et antidémocratiques qui violent gravement le droit de grève et portent atteinte à la liberté syndicale.

    Nous désirons également manifester notre solidarité et notre soutien aux camarades du SNAPAP, qui sont l’objet de persécution, et à tous les professeurs en lutte pour la défense de leurs droits et pour un enseignement public de qualité.

    chaoui said

    coordinateur de la comité syndicale de la voie démocratique au maroc

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