En Francia, un grupo de sindicalistas y sindicatos han estado elaborando una campaña de denuncia en defensa de la libertad sindical en Argelia. Para el 1 de noviembre había prevista una manifestación a la cual habían invitado a un representante del sindicalismo autónomo de ese país.
Sin embargo, como una muestra más de falta de libertades, las autoridades le han denegado el permiso de salida.
Os rogamos envieis faxes de protesta que, segudamente, os proponemos :
«Nous protestons vivement par le retard bureaucratique qui a empeché la participation des syndicalistes algériens aux initiaves du 1º novembre «pour les libertés publiques et syndicales en Algérie».
Nous exigeons que les membres des syndicats autonomes puissent venir à Paris afin d’informer les travailleur(e)s de France sur la situation sociale algérienne et devellopper un mouvement de solidarité et d’amitié qui ne soit pas que basé sur des rapports de prédation économique entre états.»
El fax hay que enviarlo a :
Ambassade de France Alger : 00 213 21 69 13 69
Notas de contexto :
Llamamiento por las libertades públicas y sindicales en Argelia
En el momento en que el poder argelino inventa nuevas fórmulas para autoamnistiarse por las espantosas violaciones de los derechos humanos, las libertades de expresión, reunión, manifestación y también sindicales estçan reprimidas en Argelia.
Llamamos en estas circunstancias a, más que nunca :
el levantamiento de las leyes de excepción, discriminaciones sociales y usurpaciones del poder.
la revisión de la constitución y la garantía de la separación de los poderes.
la reforma de las instituciones y de la administración del Estado, -la descentralización y la modernización de ésta.
Ponemos en guardia a la Comunidad Interncional contra el apoyo interesado que aportan permanentemente al Estado argelino desde la crisis de 1991.
A nivel social los sindicatos autónomos constatan que la lógica económica del Gobierno de inspiración neoliberal ha supuesto un deterioro brutal y continuo de las condiciones de existencia de los asalariados y de su nivel de vida. La irresponsabilidad y la cultura autoritaria del Gobierno impidieron de manera burocrática la realización de todo diálogo social. Estamos por una Argelia respetuosa de los derechos de los asalariados que garanticen salarios decentes, una protección social eficaz, la conservación del empleo, la lucha contra la precariedad, la defensa de un servicio público de calidad.
La regresión general afecta también especialmente a la condición femenina en Argelia. El código de la familia en vigor, a pesar de recientes enmiendas secundarias, permanece como un yugo jurídico que encierra a las mujeres en una condición de menor de por vida. No puede haber libertad ni progreso sin que la igualdad absoluta se reconozca a hombres y mujeres en todos los ámbitos, lo que significa previamente la derogación del código de la familia anticuado que confirma el estatuto inaceptable impuesto a las argelinas desde la independencia.
Llamamos a todas las argelinas y a todos los argelinos, a todos los demócratas cualquiera que sea su origen, a sostener a quienes combaten por estos objetivos en Argelia.
Llamamos finalmente todas las organizaciones sindicales, a todos los movimientos y asociaciones preocupadas por la defensa de las libertades a manifestar activamente su solidaridad con el fin de ayudarles a construir una Argelia de justicia y libertad como lo querían, hace ochenta años, los fundadores del movimiento de liberación nacional.
…………………
Le 1er novembre 2005,
nous manifesterons pour les libertés
publiques et syndicales en Algérie…
Alors que la situation sociale, économique, humaine et politique se détériore continuellement en
Algérie, alors que le régime, après une mascarade référendaire, ne repose que sur un pouvoir policier et des
clientèles corrompues, nous avons choisi le 1er novembre 2005, cinquante et unième anniversaire du
déclenchement de la révolution qui devait mener à l’indépendance de l’Algérie, pour exprimer notre soutien
aux justes luttes du peuple algérien.
Nous ne laisserons pas un système tyrannique qui brade l’économie du pays réduire cette date symbolique
à des célébrations bureaucratiques. Le 1er Novembre appartient avant tout à celles et ceux qui luttent
pour une Algérie démocratique, respectueuse des droits sociaux et humains et pas à des autocrates qui
bafouent le droit et la justice en maintenant un état d’urgence liberticide, en étouffant le pluralisme syndical
et qui, en favorisant tous les archaïsmes, enferme les femmes dans un statut indigne.
Manifestation le 1er novembre à 15h devant le consulat général
d’Algérie à Paris 48 rue Bouret, Paris 19ème, métro Jaurès (ligne 2
et 5), Simon Bolivar (ligne 7 bis) ou Stalingrad (ligne 2 et 7).
Pour le libre exercice du droit syndical en Algérie.
Pour la levée de l’état d’urgence et l’abrogation des lois d’exception.
Pour l’égalité de droit entre les hommes et les femmes.
Pour les libertés d’expression, de réunion, de manifestation.
Suivie d’un meeting en présence de syndicalistes
algériens responsables du SNAPAP (Syndicat
National Autonome des Personnels de
l’Administration Publique) et du CNAPEST (Conseil
National des Professeur de l’Enseignement du
Secondaire et Technique) à 19h au CICP, 21 ter rue
Voltaire, métro Rue des boulet ligne 9. Ils nous
entretiendrons sur la situation sociale algérienne, sur
les difficultés qu’ils rencontrent dans leur actions quotidiennes,
sur le soutien qu’il attendent de la part du
mouvement social, associatif et syndical en France.
Syndicats algériens : SNAPAP, SNPSSP, CNAPEST, SATEF, SNMCC, SNTE
Associations et syndicats : Afrique XX1, Cédétim, Forum Social du Bénin, SUD Rail, CNT 11 (Aude), Alternative Niger, APEL (Association Pour l’Egalité
devant la Loi, Algérie), UEAF (Union des Etudiants Algérien de France), SIPM-CNT, UNEF, CAURI, LDH, SNAPAP (Algérie), CNT éducation 92, Association
égalité Toulouse Mirail, SUD étudiant, l’Emancipation (tendance intersyndicale), fédération CNT-PTT, CNT interco 39, revue Trouble(s), CNT-FAU, FSE, Scalp
Réflex, Réseau No Pasaran
Témoins et acteurs de l’Indépendance :Maurice Rajsfus (historien, écrivain, président de l’observatoire des libertés publiques). Hocine Aït-Ahmed, Mohammed Harbi (historien).
Individus : Omar Benderra (économiste), Ghazi Hidouci (économiste). François Géze (Editeur), Ahmed Kaci (journaliste), Djamel Benchenouf (journaliste), Yves
Dutier (Consultant), Gilbert Meynier (historien), Tahar Hamadache (auteur en tamazight), Jean-Baptiste Rivoire (journaliste), Bernard Dréano (Cédétim), Noël
Mamère, Gus Massiah (Attac CRID), Moussa Tchangari (directeur d’Alternative Niger), Nourredine Abdi (chercheur CNRS), Hakim Addad (secrétaire général du
RAJ Alger), Patrick Farbiaz, Mouloud Idir (Politologue Montréal), Adel Soleiman Guémar (Journaliste), khouya mhamed (anarcho-syndicaliste Maroc), Margarida
Fernandes (universitaire, LIsbonne), Rabha Attaf (Journaliste indépendant), Aoudjehane Kamel (Secrétaire général de l’UEAF), Oumeddah Ahcen, Ait Ouffela
Mohand, Demouche Kamel, Boukhtouche Malek, Messoudini Dalila, Jouadi Karim, Hamrani Slimane, Mendeli AISSA, Meziane Hamouche, Akhounak Hakim,
Bouanem Kamel, Siaghi Abderazek, Sahi Lynda (membres du l’UEAF), Brahim Fillali (journaliste Maroc), Yahia Assam (militant des droits de l’Homme), Madjid
Laribi (journaliste), Vincent Genestet (consultant), Marianne Burlaud (syndicaliste Snuipp FSU), Bruno Julliard (president de L’UNEF), Anne Delbende (secrétaire
Générale de l’UNEF), Rafael Chambon (BN, UNEF), William Blanc (syndicaliste CNT), Guemar Narriman (syndicaliste Grande Bretagne), Dr Salah-Eddine
Sidhoum (Militant des Droits de l’Homme. Alger), Yves Quintal (association ETM), Rachid Yefsah (politologue), Madjid Bencheikh (juriste), Samir Amin (économiste),
Fanhadja Akrouf (féministe), Ahmed Hanifi (formateur Marseille), Iskander Debbache (journaliste algérien en exil), Akim Taibi (journaliste), Remy
Madelin (économiste), Jugurtha Aït-Ahmed (journaliste), Dr Tahar Besbas (syndicaliste, Algérie), Belaid Ait Mohand (éducateur France).
Retrouvez l’actualité de l’appel sur le site http://appelalgerie.africa-web.org
Pour info : Afrique XX1 c/o CNT, 33 rue des Vignoles, 75020, Paris : 0143720954
Fuente: CGT Relaciones Internacionales.