Las obras en una calle de Burgos en el norte de España han mobilizado, el viernes 17 de enero y durante el fin de semana siguiente, a millares de vecinos que protestaban contra lo que consideraban ser gastos superfluos en tiempos de recortes. Las concentraciones y los incidentes ocurridos durante las mismas han ofrecido una imagen mas bien insòlita de esta Ciudad que tiene fama de tranquila y conservadora.
Las obras en una calle de Burgos en el norte de España han mobilizado, el viernes 17 de enero y durante el fin de semana siguiente, a millares de vecinos que protestaban contra lo que consideraban ser gastos superfluos en tiempos de recortes. Las concentraciones y los incidentes ocurridos durante las mismas han ofrecido una imagen mas bien insòlita de esta Ciudad que tiene fama de tranquila y conservadora.
Las obras en una calle de Burgos en el norte de España han mobilizado, el viernes 17 de enero y durante el fin de semana siguiente, a millares de vecinos que protestaban contra lo que consideraban ser gastos superfluos en tiempos de recortes. Las concentraciones y los incidentes ocurridos durante las mismas han ofrecido una imagen mas bien insòlita de esta Ciudad que tiene fama de tranquila y conservadora.
El Alcalde de Burgos tenìa prevista una inversiòn de ocho millones de euros para reformar la calle Victoria, una de las dos principales del barrio obrero de Gamonal. Este coste exorbitante, en un pais en plena crisis con 26% de parados, provocò la repulsa de la opiniòn pùblica y de los comités de barrio.
Otro motivo de indignaciòn fué que el promotor, dueno ademàs del periòdico local El Diario de Burgos, es un hombre de negocios condenado por corrupciòn en proyectos de construcciòn negociados con el Ayuntamiento de Burgos.
Este fin de semana han tenido lugar concentraciones y manifestaciones de apoyo en varias ciudades del Estado. En Barcelona, Valencia y, sobre todo, en Zaragoza, se han producido enfrentamientos violentos con la policìa saldàndose con ocho detenciones. La policìa local habìa impuesto un autentico estado de sitio en el barrio de La Magdalena, intentando intimidar a los transeùntes. con controles sistemàticos, ya que, como dice Nieves, secretaria de la CGT de Aragòn, « Toda persona sin documentacion puede tener una multa de 300€ ».
Para Nieves, el furor de Burgos y de otras localidades del Estado es fruto de « una exasperaciòn general de la poblaciòn, harta de la miseria, de la precaridad y de la descarada corrupciòn de los politicos ligados a los grandes promotores de la construcciòn ».
En Burgos la mobilizaciòn ha impuesto la paralizaciòn de las obras y el abandono del proyecto en el Gamonal. Otras chispas y revueltas populares son prévisibles durante las semanas y meses que vienen.
La Union Syndicale Solidaires transmite su apoyo total a estas revueltas legìtimas y exige el abandono de los cargos que pesan sobre los detenidos.
Solidaridad internacional !
Révolte et exaspération populaire à Burgos et dans toute l’Espagne
L’aménagement d’une rue de Burgos dans le nord de l’Espagne, a mobilisé, vendredi 17 janvier et pendant le week-end qui a suivi, des milliers d’habitant-es pour protester contre des dépenses jugées superflues en temps de crise. Leurs rassemblements émaillés d’incidents ont offert une image pour le moins insolite dans cette ville réputée tranquille et conservatrice.
La Mairie de Burgos prévoyait d’investir huit millions d’euros dans l’aménagement de la rue Vitoria, l’une des deux principales artères du quartier ouvrier de Gamonal. Un coût exorbitant qui choqua l’opinion publique et notamment les Comités de quartier, très actifs, et ce d’autant que l’Espagne continue à payer le prix d’une crise aiguë (avec un taux de chômage dépassant les 26%).
Autre élément qui justifia la colère de la population : le constructeur, propriétaire du journal local, El Diario de Burgos, est un homme d’affaire «connu» qui dans le passé a été condamné pour corruption pour d’anciens projets immobiliers négociés avec la Mairie de la ville.
En écho à la mobilisation à Burgos, ce week-end des rassemblements et manifestations de soutien ont eu lieu dans plusieurs villes d’Espagne. A Barcelone, Valence et surtout à Saragosse en Aragon, ils ont donné lieu à des affrontements violents avec la Police. Dans cette dernière ville, 8 personnes ont été arrêté-es. Un véritable état de siège avait été établi par la Police locale autour du quartier la Magdalena, dans le centre de la ville. Des contrôles systématiques étaient imposés aux passant-es. Ce qui n’était pas neutre, aux dires de la secrétaire de la CGT aragonaise, Nieves : «Toute personne contrôlée sans papier est passible d’une amende de 300 euros!»
Pour Nieves, cette colère à Burgos et ailleurs en Espagne est le fruit d’une «exaspération généralisée de la population espagnole lassée de la misère, de la précarité et de la corruption éhontée des politicien-ne-s lié-es aux magnats de l’immobilier».
A Burgos, la mobilisation a imposé l’arrêt des travaux dans le quartier de Gamonal. D’autres étincelles et soulèvements populaires sont à prévoir dans les semaines et mois à venir.
L’Union syndicale Solidaires apporte son soutien absolu à ces révoltes légitimes et demande l’annulation des poursuites à l’égard des personnes arrêtées.
Une vidéo sur la révolte est disponible sur :
http://cgt.org.es/recursos/audio-visuales/video-gamonal-la-lucha-es-el-unico-camino Solidarité internationale !
Fuente: Union Sinnycale Solidaires